Jacques Kuhnmunch, Laure Chabanne & Étienne Guibert
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L’Impératrice Eugénie
Édouard Dubufe (Paris, 1819 – Versailles, 1883)

Inscription

S.D.b.g. : Edouard-Dubufe. 1853

Historique

Impératrice Eugénie. Louise-Eugénie Pélissier de Malakoff. Sa vente, Paris, hôtel Drouot, 23 juin 1937, no 27. François Ferrand. Don à la Ville de Compiègne en 1950. Dépôt de la Ville de Compiègne en 1951.

Commentaire

Avant d’être acquis par François Ferrand en 1937, ce portrait appartenait à Louise Pélissier de Malakoff (1860-1935), fille du duc de Malakoff et filleule de l’impératrice Eugénie. Personnage haut en couleur, elle était douée d’une grande culture, amie des artistes (Gustave Crauck sculpta par deux fois son portrait), la jeune femme est familière du salon de la princesse Mathilde. Elle côtoie Renan, les Goncourt et tous les familiers de ce salon. Chacun s’accorde à reconnaître son charme et sa curiosité intellectuelle qui dissimulent mal un état psychique qui la conduira à être suivie par Charcot. Il est vraisemblable que Louise ait rencontré dans le salon de Mathilde son futur mari, le comte polonais Jean-Ladislas Zamoyski. Leur mariage ne fut jamais consommé, Louise préférant la compagnie de Marguerite Cottin, fille du conseiller François-Augustin Cottin et future épouse de Frédéric Masson. Une autre compagne tint une grande place dans la vie de notre héroïne : mademoiselle Marie-Jacqueline de Choiseul-Praslin (1862-1936), chez qui Louise meurt en 1935. Marie-Jacqueline décède brusquement en mars de l’année suivante. Ses biens ainsi que ceux de Louise font l’objet d’une vacation commune en juin 1937.

Parmi les lots proposés figure ce portrait de l’impératrice Eugénie, le premier des deux exécutés par É. Dubufe (le second, daté de 1854, est à Versailles). L’impératrice, tout juste épousée, est âgée de vingt-sept ans, porte une robe de son trousseau de mariage et, parmi ses bijoux, la fameuse broche d’émeraudes et diamants en forme de trèfle rapportée de Compiègne quelques mois plus tôt. Ce fut lors de ce séjour au palais que se décida son union avec l’empereur. Ce bijou, cadeau faisant allusion à une promenade dans le parc où la jeune femme avait découvert un trèfle, devait rester sa parure fétiche. Les collections du château de Compiègne conservent le dessin préparatoire au crayon noir (IMP 585) de ce portrait que la critique jugea assez durement.

Auteur du commentaire : Jacques Kuhnmunch

Bibliographie
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Copyrights

Étapes de publication :
2020-06-15, publication initiale de la notice rédigée par Jacques Kuhnmunch

Pour citer cet article :
Jacques Kuhnmunch, L’Impératrice Eugénie, dans Catalogue des peintures du château de Compiègne, mis en ligne le 2020-06-15
https://www.compiegne-peintures.fr/notice/notice.php?id=431

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