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La scène se situe en septembre 1860, lors du premier voyage de Napoléon III en Algérie. Ce séjour marqua le début d’un intérêt particulier de l’empereur pour cette colonie dont la soumission avait été achevée par le maréchal Randon dans les années 1850. La possession par le Prince impérial de cette toile a-t-elle un rapport avec le titre de « roi d’Alger » que son père avait envisagé de lui donner ? Elle indique en tout cas l’importance accordée à ce voyage en Algérie, tout comme…

Ce tableau relate les fêtes données par le Prince-Président du 10 au 13 mai 1852 au Champ-de-Mars ; elles ont été largement commentées dans le supplément de L’Illustration du 15 mai. Ces fêtes ont été divisées en trois journées : la première, le 10 mai, fut réservée à la distribution des aigles et à la bénédiction des drapeaux ; la deuxième, le 11 mai, à un bal à l’École militaire. Tout se termine le 13 au soir par un grand feu d’artifice tiré en face du Champ-de-Mars qui, à l’époque,…

En 1853, Alfred Dedreux présenta au Salon une effigie équestre de l’empereur (voir C.2011.002). En 1858, il exécuta un second portrait de Napoléon III à cheval pour le comte Fleury, alors premier écuyer de l’empereur. D’un esprit plus martial, cette toile d’un format monumental (H. 3 m ; L. 2,10 m) montre le souverain en grande tenue de général de division. À l’arrière-plan chevauche la garde impériale dont se détache nettement une figure de cent-garde. L’empereur décida finalement…

Avant d’être acquis par François Ferrand en 1937, ce portrait appartenait à Louise Pélissier de Malakoff (1860-1935), fille du duc de Malakoff et filleule de l’impératrice Eugénie. Personnage haut en couleur, elle était douée d’une grande culture, amie des artistes (Gustave Crauck sculpta par deux fois son portrait), la jeune femme est familière du salon de la princesse Mathilde. Elle côtoie Renan, les Goncourt et tous les familiers de ce salon. Chacun s’accorde à reconnaître…

Reprenant la tradition des camps de manœuvres (souvenons-nous de ceux de Compiègne à l’époque de Louis-Philippe), Napoléon III fait aménager un camp dans la plaine champenoise près de Châlons. Louis accompagne son père aux manœuvres dès son plus jeune âge et suit avec attention le déroulement des opérations. En août 1869, l’empereur étant souffrant, le Prince impérial, nommé sous-lieutenant d’infanterie quelques mois plus tôt, se rend seul à Châlons et officie à la place de son…