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Copie d’après le tableau de Flandrin conservé à Versailles (MV 6556 ; Claire Constans, Musée national du château de Versailles. Les peintures. Paris : Réunion des musées nationaux, 1995, no 1766, p. 314, repr.).
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En 1856, le ministère de la Maison de l’Empereur se proposa de créer à Versailles un musée consacré aux grands faits militaires et civils du nouvel Empire. Si le projet d’une salle consacrée à la guerre de Crimée fut exécuté, le programme civil ne fut jamais mené à son terme. Cependant, quelques toiles furent rassemblées, parmi lesquelles celle-ci. Charles François Jalabert avait reçu commande d’un tableau représentant l’arrivée de la reine Victoria à Boulogne-sur-Mer en août…
La place Saint-Marc est ici présentée depuis la tour de l’Horloge. Ce point de vue original est très proche d’un autre tableau du Louvre, récemment attribué par Anna Kowalczyk au peintre Francesco Albotto (1721-1757), élève de Marieschi (1710-1743)
Ce tableau et son pendant (voir
La reine Victoria et son époux le prince Albert se rendirent en visite officielle à Paris du 18 au 27 août 1855. Ce séjour avait pour but de découvrir l’Exposition universelle, une première en France, voulue par l’empereur, mais aussi de renforcer l’alliance entre la France et l’Angleterre en pleine guerre de Crimée. Ce voyage, la première visite d’État d’un souverain anglais à Paris depuis la guerre de Cent Ans, fut un événement diplomatique majeur, qui donna lieu à une « couverture…
Cette veduta, vue topographique du grand canal, met en valeur un des plus anciens palais de la ville, ayant appartenu à la famille Pessaro et devenu siège du comptoir des marchands turcs en 1621. Le peintre Michele Marieschi (1710-1743) a représenté à de nombreuses reprises cette vue du monument, très appréciée des amateurs et voyageurs. Mais c’est à son élève Francesco Albotto (1721-1757) que Anna Kowalczyk attribue ce tableau. En épousant la veuve du maître et en poursuivant…
Ce tableau et son pendant (voir
Ayant obtenu le grand prix de Rome en 1850, Paul Baudry mena sous le Second Empire une double carrière de peintre d’histoire et de portraitiste. Il obtint son premier grand succès dans ce domaine avec le portrait de Charles Beulé (Angers, musée des Beaux-Arts) présenté au Salon de 1857. Celui de la comtesse de la Bédoyère n’est pas daté, mais il était en cours d’exécution en juillet 1858. À cette période, Baudry travaillait à un important chantier de décoration pour l’hôtel particulier…
Fils d’un artiste peintre d’origine grecque, Auguste Paul Charles Anastasi fut l’élève de Paul Delaroche et de Camille Corot. Il commença sa carrière de paysagiste en forêt de Fontainebleau, s’agrégeant au groupe de l’école de Barbizon. Son œuvre fut également marquée par l’attrait de la Hollande où il séjourna à plusieurs reprises, en 1853, 1856 et 1859. Le voyage qu’il fit à Rome et à Naples de l’été 1862 au printemps 1863 amena un renouvellement dans sa production. Dans les…
Formé en premier à Liège, Antoine Jean Joseph Ansiaux est à Paris l’élève de François-André Vincent (1746-1816). Ansiaux est peintre de sujets religieux, mais aussi portraitiste. Jean-Baptiste Nompère de Champagny (1756-1834) est issu d’une famille de la noblesse de la Loire. Sa carrière se déroule dans la marine, où il entre à quinze ans comme garde-marine. Il la quittera en 1787 comme major de vaisseau, après avoir notamment participé à la guerre d’indépendance américaine. Député…