La Retraite prise

Louis Godefroy Jadin (Paris, 1805 – Paris, 1882)

Comte Ney. Comtesse Ney, princesse de la Moskowa, née Clotilde de la Rochelambert, son épouse. Comte Jehan de la Bédoyère, fils de celle-ci. Comtesse de la Bédoyère, née Marie Bartholoni, épouse de celui-ci. Madame de Pierres de Louvières, née Pauline Bartholoni, cousine germaine de celle-ci. Comtesse de Loys, née Sabine de Pierres de Louvières, sa fille. Acquis de cette dernière avec L’Assemblée de la Vénerie. Comité du 6 mai 1965. Conseil du 12 mai 1965. Entré au château de Compiègne le 1^er juin 1965.

Surnommé le « Raphaël des Toutous », récompensé en 1855 par une médaille de troisième classe, le peintre de la Vénerie impériale Godefroy Jadin était l’un des peintres animaliers les plus réputés en France sous le Second Empire. Le public français appréciait tout particulièrement son réalisme et sa verve descriptive. Selon Du Camp (1855), « sa touche large, un peu âpre, parfois inachevée, [convenait] parfaitement à un peintre d’animaux dont le pelage demande une certaine rudesse de main ». Ce retour de la chasse au cerf, remarqué par la critique en 1855, n’est émaillé que d’une seule anecdote, les coups de fouet dont les piqueurs menacent les chiens récalcitrants. Les animaux ne sont pas individualisés : la meute n’est que l’instrument indistinct de l’action humaine.

Voir aussi C.65.004, toile exposée au même salon.

Auteur du commentaire : Laure Chabanne