Jacques Kuhnmunch, Laure Chabanne & Étienne Guibert
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La Princesse Mathilde
D’après George Frederick Watts (Londres, 1817 – Compton, 1904)

Illustration de comparaison
Giuseppe Bezzuoli, Portrait de la Princesse Mathilde (1820-1904), huile sur toile, Ajaccio, Palais Fesch, musée des Beaux-Arts, MFA866.1.8.
Historique

Princesse Mathilde. Modeste Prévost, majordome de la princesse. Acquis de la veuve de François Despaty, son petit-fils, en 1955. Entré au château de Compiègne le 17 septembre 1955. Comité du 29 septembre. Conseil du 6 octobre 1955.

Commentaire

Ce tableau qui provient de l’entourage de la princesse Mathilde est vraisemblablement une copie partielle d’un portrait la représentant à mi-jambes sur un fond de paysage, tenant un éventail de plumes, peinture qui se trouvait dans la collection du prince Napoléon au début du xxe siècle. Une reproduction de ce portrait a été publiée par A. Dayot avec la légende « D’après une peinture de Watts exécutée en 184711. Armand Dayot, Le Second Empire du 2 décembre 1851 au 4 septembre 1870, d’après des peintures, gravures, photographies, sculptures, dessins, médailles, autographes, objets du temps, Paris, E. Flammarion, [1900], t. I, 2e fascicule, repr. p. 22. ». C’est en fonction de cette indication que le portrait de Compiègne a été attribué à George Frederick Watts (1817-1904). Ce peintre anglais ayant séjourné en Italie de 1843 à 1847, notamment à Florence, l’exécution du portrait original se situerait à cette période où la princesse Mathilde, épouse du prince Demidoff, résidait en Toscane (de 1840 à 1846). Si Watts en fut l’auteur, il est toutefois peu probable qu’il ait exécuté cette version partielle dont les détails sont assez secs et maladroits, notamment la berthe de dentelle. Ajoutons que le musée Fesch à Ajaccio conserve une version du portrait de la princesse très similaire à la nôtre, y compris au niveau du cadre et qui a appartenu à la collection Baciocchi. Elle est attribuée au peintre toscan Giuseppe Bezzuoli (1784-1855) et datée vers 183922. Odile Bianco, dans Napoléon. La collection napoléonienne de la cité impériale [cat. exp. Ajaccio, musée Fesch, 3 mai – 30 décembre 2015], Ajaccio, musée Fesch, 2005, no 35, repr. p. 146.. Le caractère juvénile des traits du modèle suggère en tout cas que la composition est antérieure au Second Empire.

Auteur du commentaire : Laure Chabanne

1. Armand Dayot, Le Second Empire du 2 décembre 1851 au 4 septembre 1870, d’après des peintures, gravures, photographies, sculptures, dessins, médailles, autographes, objets du temps, Paris, E. Flammarion, [1900], t. I, 2e fascicule, repr. p. 22.
2. Odile Bianco, dans Napoléon. La collection napoléonienne de la cité impériale [cat. exp. Ajaccio, musée Fesch, 3 mai – 30 décembre 2015], Ajaccio, musée Fesch, 2005, no 35, repr. p. 146.
Index

Genre :
Portraiten buste
Répétitions autographes et copies

Index des personnes représentées :
Mathilde, princesse Bonaparte (Trieste, 1820 – Paris, 1904)

Index iconographique :
Femme ; robe

Cette œuvre appartient à l’ensemble :
Les portraits des musées du Second Empire

Copyrights

Étapes de publication :
2020-06-15, publication initiale de la notice rédigée par Laure Chabanne

Pour citer cet article :
Laure Chabanne, La Princesse Mathilde, dans Catalogue des peintures du château de Compiègne, mis en ligne le 2020-06-15
https://www.compiegne-peintures.fr/notice/notice.php?id=608

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