Jacques Kuhnmunch, Laure Chabanne & Étienne Guibert
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Le Prince impérial montant son poney favori
Olivier Pichat (Paris, 1825? – Paris, 1912)

Illustrations de comparaison
Mayer et Pierson, Portrait du Prince impérial sur son poney, photographie prise le 24 juin 1860 à Fontainebleau, Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, MM.40.47.9952.44, en dépôt au château de Compiègne.
Mayer et Pierson, Portrait du Prince impérial tenant un canotier à la main, photographie prise le 24 juin 1860 à Fontainebleau, château de Compiègne, IMP 766
Inscription

S.b.d. : O. Pichat

Historique

Accroché en 1861 dans le cabinet d’Alexandre Walewski, ministre d’État, au palais du Louvre. Acquis dans le commerce d’art parisien en 1996 avec le concours de la Société des Amis du château de Compiègne. Comité du 15 février 1996. Conseil du 21 février 1996. Entré au château de Compiègne le 26 mars 1996.

Commentaire

Le Prince impérial fut formé à l’art équestre par un fidèle de l’empereur, Auguste Bachon, qui devint rapidement son écuyer personnel. Son entraînement quotidien commença dès son plus jeune âge, comme le montre une célèbre photographie de Mayer et Pierson, où le prince est attaché à la selle de son poney au manège du quai d’Orsay.
Ce tableau de Pichat, sans doute son premier portrait équestre, le représente vers l’âge de quatre ans, déjà très assuré sur sa monture. Il a été composé d’après deux photographies prises par Mayer et Pierson à Fontainebleau le 24 juin 1860. L’une montre l’enfant monté sur le même poney devant le Gros Pavillon, l’autre assis sur une chaise, un canotier à la main. Ce second cliché fut vraisemblablement mis en scène tout exprès pour l’exécution de la toile. Ce fut sur lui que s’appuya l’artiste pour camper le Prince impérial, reprenant sa pose, hormis les jambes croisées et sa tenue vestimentaire. Le prince porte notamment un kilt rayé rouge. Ayant des origines écossaises, l’impératrice Eugénie avait fait en 1860 un voyage en Écosse après le décès brutal de sa sœur, la duchesse d’Albe. À son retour, elle habilla son fils de kilts, lançant une nouvelle mode enfantine. Quant au poney, il s’agit non pas de Bouton d’or, le plus connu de ceux de l’écurie du prince, mais d’Arlequin ou de Polichinelle, deux poneys pie que l’impératrice avait achetés en Norvège. La grâce de l’enfant et de sa monture miniature contribue au charme de cette peinture, tandis qu’une certaine raideur dans la composition rappelle combien elle se rattachait à la tradition des portraits équestres royaux. Son attrait réside également dans la représentation d’un paysage qui semble inspiré du parc de Saint-Cloud et dans le savant jeu de lumière et de perspective d’où semble sortir le jeune cavalier.

Auteur du commentaire : Jacques Kuhnmunch, Laure Chabanne

Bibliographie
Copyrights

Étapes de publication :
2020-06-15, publication initiale de la notice rédigée par Jacques Kuhnmunch, Laure Chabanne

Pour citer cet article :
Jacques Kuhnmunch, Laure Chabanne, Le Prince impérial montant son poney favori, dans Catalogue des peintures du château de Compiègne, mis en ligne le 2020-06-15
https://www.compiegne-peintures.fr/notice/notice.php?id=571

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