Autoportrait
Édouard Dubufe (Paris, 1819 – Versailles, 1883)
Autoportrait
Édouard Dubufe (Paris, 1819 – Versailles, 1883)
1855
Huile sur toile
H. 0,65 ; L. 0,54 m
C.65.027
S.D.b.g. : Dubufe 55
M. E. Dubufe, petit-fils de l’artiste. Don en 1965. Comité du 9 décembre 1965. Conseil du 15 décembre 1965.
Édouard Dubufe est le second peintre de la famille. Son père Claude-Marie et Paul Delaroche (1797-1856) sont ses maîtres à penser. À ce dernier, il emprunte un certain romantisme teinté de mélancolie qui caractérise ses portraits des années 1840-1850. Fuyant la révolution de 1848, Édouard s’exile à Londres, tout en continuant sa carrière de portraitiste. Ses premiers succès coïncident avec son retour à Paris en 1851. Édouard devient le peintre à la mode ; toutes les femmes de la bonne société désirent se faire portraiturer par le maître. Les portraits féminins ne doivent pas faire oublier les portraits d’hommes, souvent de facture puissante, comme son Autoportrait de 1855, année de la mort de sa femme Juliette, ou celui de son beau-frère Charles Gounod peint en 1867 (collection particulière). La vraie personnalité de l’artiste et son talent transparaissent dans ces toiles qui n’ont rien à voir avec les « crèmes fouettées » que dénonçait Émile Zola.
Auteur du commentaire : Jacques Kuhnmunch
Genre :
Portrait → AutoportraitPortrait → en buste
Index des personnes représentées :
Édouard Dubufe (Paris, 1819 – Versailles, 1883)
Index iconographique :
Homme
Cette œuvre appartient à l’ensemble :
Les portraits des musées du Second Empire
Étapes de publication :
2020-06-15, publication initiale de la notice rédigée par Jacques Kuhnmunch
Pour citer cet article :
Jacques Kuhnmunch, Autoportrait, dans Catalogue des peintures du château de Compiègne, mis en ligne le 2020-06-15
https://www.compiegne-peintures.fr/notice/notice.php?id=430