L’Impératrice Eugénie
D’après Franz Xaver Winterhalter (Menzenschwand, 1805 – Francfort, 1873)

D’après Franz Xaver Winterhalter (Menzenschwand, 1805 – Francfort, 1873), L’Impératrice Eugénie

Manufacture impériale de Sèvres, d’après Franz Xaver Winterhalter, Paire de vases Floréal avec portraits de l’empereur et de l’impératrice, porcelaine, château de Compiègne, MMPO 919 (l’impératrice) et MMPO 929 (l’empereur).
© RMN – Grand Palais (Château de Compiègne) / Thierry Ollivier

Attribué à la manufacture Gille, d’après Franz Xaver Winterhalter, L’Impératrice Eugénie, statuette en biscuit de porcelaine, château de Compiègne, C.2007.002.
© RMN – Grand Palais (Château de Compiègne) / Michel Urtado

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L’Impératrice Eugénie

D’après Franz Xaver Winterhalter (Menzenschwand, 1805 – Francfort, 1873)

xix^e siècle
Huile sur toile
H. 2,09 ; L. 1,53 m

IMP 25

Musées du Second Empire

Illustrations de comparaison

Attribué à la manufacture Gille, d’après Franz Xaver Winterhalter, L’Impératrice Eugénie, statuette en biscuit de porcelaine, château de Compiègne, C.2007.002.

Historique

François Ferrand. Don à la Ville de Compiègne en 1950. Dépôt de la Ville de Compiègne en 1951.

Commentaire

Cette toile anonyme est l’une des innombrables copies du grand portrait de l’impératrice peint par Winterhalter en 1853. L’impératrice y est représentée en tenue de cour, avec en fond le parc du palais de Saint-Cloud. Elle porte l’ordre des Nobles Dames de la reine Marie-Louise d’Espagne, ordre très prestigieux dont elle fut décorée quelques semaines après son mariage.

Ce premier portrait en pied officiel de la souveraine¹1. Sur la composition originale, nous nous permettons de renvoyer à notre notice dans Franz Xaver Winterhalter. Portraits de cour, entre faste et élégance [cat. exp. Compiègne, musées nationaux du Palais, 30 septembre 2016 – 15 janvier 2017], Paris, Réunion des musées nationaux – Grand Palais, 2016, n^o 46, p. 151 (notice de la tapisserie des Gobelins tissée d’après le portrait de l’impératrice Eugénie par Winterhalter et conservée à Compiègne)., qui faisait pendant à celui de l’empereur (voir IMP 536), fut abondamment diffusé par la peinture, la gravure, la photographie et la tapisserie. Il inspira même des statuettes de porcelaine, telle celle acquise par le château de Compiègne en 2007 (C.2007.002). Les deux portraits originaux brûlèrent dans l’incendie des Tuileries en 1871.

Autres copies dans la collection : IMP 535, MV 5142.

Copies réduites ou partielles : IMP 25, IMP 933, MMPO 204, MMPO 684.

Auteur du commentaire : Laure Chabanne

1. Sur la composition originale, nous nous permettons de renvoyer à notre notice dans Franz Xaver Winterhalter. Portraits de cour, entre faste et élégance [cat. exp. Compiègne, musées nationaux du Palais, 30 septembre 2016 – 15 janvier 2017], Paris, Réunion des musées nationaux – Grand Palais, 2016, n^o 46, p. 151 (notice de la tapisserie des Gobelins tissée d’après le portrait de l’impératrice Eugénie par Winterhalter et conservée à Compiègne).

Index

Genre :
Portrait → en pied
Répétitions autographes et copies

Index des personnes représentées :
Eugénie, comtesse de Teba, dite Eugénie de Montijo, impératrice des Français (Grenade, 1826 – Madrid, 1920)

Index iconographique :
Bijou ; couronne ; drapé ; femme ; robe ; souveraine

Cette œuvre appartient aux ensembles :
Franz Xaver Winterhalter
Les portraits des musées du Second Empire

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