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Peinte à une époque où Napoléon III s’engage dans la guerre de Crimée, cette composition offre l’image d’un empereur entouré d’allégories symbolisant le pouvoir, la loi et les arts. Le souverain est en pleine gloire, tenant avec assurance la main de la France qu’il conduit vers une destinée qui ne peut qu’être glorieuse. Cette esquisse était sans doute destinée au plafond d’un palais impérial1.

Copie d’après l’original aujourd’hui perdu peint par Charles-Antoine Coypel en 1716 ou 1718 pour la manufacture des Gobelins ; autre version (copie) conservée au Louvre (INV. 3586).

Carlo, que l’on ne doit pas confondre avec son frère le portraitiste Pietro (1739-1805), est un paysagiste, auteur en 1782 des fresques du casino de la villa Borghèse à Rome. Labruzzi s’est rendu célèbre en accompagnant dans son tour d’Italie méridionale l’antiquaire et archéologue anglais sir Richard Colt Hoare (1758-1838). Carlo dessine les monuments les plus remarquables qui seront publiés en 1819 dans le recueil A Classical Tour Through Italy and Sicily, qui constitue un précieux…

La bibliothèque de l’Empereur est installée à l’emplacement du cabinet particulier de Louis XVI. Les premiers projets de décor, d’après les dessins de Berthault, remontent à octobre 1810. Une peinture est prévue au centre d’un plafond à compartiments, figurant Le Dieu des Arts dans son char. Dans un premier temps, les travaux se limitent à la peinture d’une frise avec des rinceaux et les portraits d’écrivains anciens et modernes. En mars-avril 1814, la bibliothèque est endommagée…