Jacques Kuhnmunch, Laure Chabanne & Étienne Guibert
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11 œuvrex trouvés pour :
Index iconographique = Jésus-Christ
Valerio Castello (Gênes, 1624 – Gênes, 1659)

Castello a étudié la peinture dans les années 1640 à Milan et Parme avec les ouvrages du Corrège, de Procaccini et du Parmesan dont il admire les tonalités riches et colorées qu’il transpose à Gênes à son retour vers 1647 et que l’on peut admirer au Palazzo Balbi Senarega. Comme beaucoup d’artistes génois, Castello a été marqué par l’influence de Van Dyck et de Rubens qu’il a parfaitement assimilée au début des années 1650 en maîtrisant à merveille les tonalités roses et argentées…

Attribué à Michele Rocca (Parme, 1670? – vers 1751)

Le format serré de ce petit tableau de dévotion met l’accent sur la relation à la fois incarnée et particulière de l’Enfant Jésus à sa mère, la Vierge Marie dont le concile de Trente a conforté la place dans le dogme catholique. La présence des putti, signes de l’irruption du divin dans le monde tangible des hommes, associée à une lumière traitée de façon surnaturelle fait entrer le fidèle spectateur dans les mystères de la foi et donne toute sa dimension religieuse à ce petit…

Jean Louis Ducis (Versailles, 1775 – Paris, 1847), d’après Eustache Le Sueur (Paris, 1616 – Paris, 1655)

Copie du tableau d’Eustache Le Sueur peint vers 1651 pour la chapelle de la famille Le Roux à Saint-Gervais, aujourd’hui au Louvre1.

Nicolas de Poilly (Abbeville, 1675 – Paris, 1747)

Présentée comme Anonyme à l’exposition des Peintres de Louis XIV à Lille en 1968, cette peinture, longtemps attribuée à l’entourage de Charles Le Brun (1619-1690), a été restituée par Antoine Schnapper à Nicolas de Poilly, originaire d’Abbeville comme son frère François (1622-1693). Ce tableau, très proche d’une composition similaire conservée au musée d’Abbeville, est une des rares œuvres de ce disciple de Pierre Mignard (1612-1695) et de Jean Jouvenet (1644-1717), dont Dezallier…

Friedrich Sustris (Italie, vers 1540? – Munich, 1599)

Friedrich Sustris est le fils de Lambert Sustris (1515/1520-après 1568) qui fit une brillante carrière en Italie dans l’entourage de Titien avant de gagner Augsbourg, où il se consacre aux portraits, et de retourner ensuite en Italie à Padoue. Son fils suit un cursus presque similaire. Élève de Giorgio Vasari (1511-1574) à Florence, il participe avec celui-ci au décor du Palazzo Vecchio (Studiolo de François Ier). Dans les années 1568-1569, il est appelé à Augsbourg par les Fugger.…

Carlo Labruzzi (Rome, 1748 – Pérouse, 1817)

Le musée départemental d’Art ancien et contemporain d’Épinal conserve un Repos de la Sainte Famille en Égypte1 ; daté de 1775 et de forme ovale, il est très inspiré des compositions de l’Albane. Le présent tableau est très différent : la scène ne fait plus référence à l’Égypte, mais à un épisode de la vie de Jésus, entouré de la Vierge se reposant ou méditant parmi les anges et de saint Joseph qui tente de rassurer l’enfant apeuré. Un vaste paysage animé de constructions classiques…

Simon Saint-Jean (Millery, 1808 – Écully, 1860)

Simon Saint-Jean est le plus brillant représentant des Peintres de l’âme de l’école lyonnaise du xixe siècle. Formé dans les ateliers de Révoil pour la figure et de Thirriat pour la classe de fleurs, sa carrière débute comme dessinateur d’ornements d’église et de bannières chez Didier Petit à Lyon. Le peintre vole de ses propres ailes en 1836. Les premiers succès ne se font pas attendre : l’année suivante, le musée des Beaux-Arts de Lyon acquiert au Salon une toile, Fleurs et…

Malgré les origines ligures dont témoigne son surnom Il Genovesino, Luigi Miradori a exercé son activité d’abord à Plaisance puis à Crémone. Son style très complexe évolue entre un naturalisme proche de l’art espagnol et un goût marqué pour un baroque teinté de caravagisme, pour preuve les anges voletant et le traitement de l’espace.

L’iconographie de cette peinture renvoie à Felice Porri, dit Félix de Cantalie. Né vers 1515 à Cantalice (Latium), il prend l’habit en 1545 et entre…

D’après Raffaello Sanzio (1483-1520)

Copie d’après le tableau de l’école de Raphaël peint en 1518 pour Lionello da Carp, acquise par la suite par le cardinal Alessandro Farnese (Naples, Galleria Nazionale di Capodimonte). Il existe d’autres copies conservées à Dijon (musée d’Art sacré) et à Florence (Palazzo Pitti).

D’après Véronèse (Vérone, 1528 – Venise, 1588)

Copie du xviie siècle d’après l’original peint pour le réfectoire des Servites à Venise en 1570, conservé aujourd’hui à Versailles1.